Le chaînon manquant de votre équilibre vie pro-perso dans l’import-export

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Dans le monde frénétique du commerce international, jongler entre les fuseaux horaires, les négociations exigeantes et la pression constante des objectifs est devenu une réalité quotidienne.

J’ai personnellement vécu cette spirale où les e-mails s’accumulent à minuit et les week-ends semblent n’exister que sur le calendrier. Face à cette intensité, où le télétravail brouille encore plus les frontières et le marché exige une disponibilité quasi permanente, la quête d’un véritable équilibre entre vie professionnelle et vie privée n’est plus un luxe, mais une nécessité vitale pour notre bien-être.

Comment alors s’épanouir dans un secteur aussi dynamique sans y laisser sa santé mentale ou physique, surtout quand les technologies semblent nous connecter 24h/24 ?

Nous allons explorer cela précisément.

Repenser la productivité et les objectifs personnels

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La première chose que j’ai dû apprendre, souvent à mes dépens, c’est que la productivité ne se mesure pas uniquement au nombre d’heures passées devant son écran.

Bien au contraire ! J’ai longtemps cru qu’être disponible à toute heure était un signe d’engagement et de réussite. Quelle erreur !

Cela m’a conduit à l’épuisement, à un point où même les tâches les plus simples devenaient insurmontables. J’ai découvert que la véritable efficacité réside dans la clarté des objectifs et une gestion intelligente de son temps.

Il ne s’agit pas de travailler plus, mais de travailler mieux, de manière plus ciblée et intentionnelle. En définissant des priorités claires et en apprenant à déléguer quand c’est possible, on peut accomplir bien plus en moins de temps, libérant ainsi des espaces précieux pour soi.

Il faut oser se poser la question : “Est-ce que cette tâche contribue vraiment à mes objectifs les plus importants, ou est-ce juste du bruit ?” C’est une démarche introspective qui change la donne.

1. Fixer des limites claires et les communiquer

C’est probablement la leçon la plus difficile que j’ai apprise, mais aussi la plus libératrice. À l’époque où j’étais constamment submergée par les demandes, j’avais l’impression que refuser ou dire “non” était un signe de faiblesse.

Aujourd’hui, je sais que c’est un acte de force et de respect envers soi-même. J’ai commencé par définir des heures précises pour mes communications professionnelles, et j’ai eu le courage de le faire savoir à mes collègues et clients.

Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain, il y a eu quelques résistances au début, mais la plupart ont fini par comprendre et respecter mes limites.

Cela m’a permis de retrouver une certaine sérénité et de ne plus me sentir coupable de ne pas répondre à un e-mail à 23h. La clé, c’est la cohérence : si vous fixez des limites, tenez-vous-y.

Cela envoie un message clair et aide les autres à s’adapter à votre rythme, plutôt que l’inverse. C’est une négociation constante, mais qui vaut la peine d’être menée pour préserver sa santé mentale.

2. L’importance des blocs de travail concentré

J’ai découvert la puissance des blocs de travail ininterrompus. Plutôt que de jongler entre vingt tâches différentes et de me laisser distraire par chaque nouvelle notification, j’ai mis en place des périodes dédiées où je me concentrais entièrement sur une seule tâche complexe.

C’est ce que l’on appelle le “deep work”. Pendant ces périodes, mon téléphone est en mode avion, les notifications sont désactivées et je me plonge entièrement dans ce que je fais.

C’est incroyable de voir à quel point on peut être plus efficace et créatif quand on n’est pas constamment interrompu. Ces moments de concentration intense me permettent de boucler des dossiers qui auraient pris des heures en mode multitâche, et en prime, je me sens moins stressée et plus accomplie à la fin de la journée.

C’est une technique simple mais révolutionnaire pour quiconque travaille dans un environnement exigeant.

Cultiver des rituels de déconnexion essentiels

Dans un monde où nos smartphones nous lient constamment à nos obligations professionnelles, déconnecter est devenu un art oublié. Pour ma part, je suis passée par là : vérifier mes e-mails au saut du lit, pendant le déjeuner, et même au beau milieu d’une conversation avec mes proches.

Cela m’a fait réaliser que je n’étais jamais vraiment “ailleurs”, toujours un pied dans le bureau. L’idée que je pouvais manquer quelque chose ou que le monde s’écroulerait si je ne répondais pas immédiatement était profondément ancrée en moi.

Cependant, j’ai constaté que cette hyper-connectivité nuisait non seulement à ma concentration, mais aussi à mes relations personnelles et à mon propre bien-être.

C’est en instaurant de véritables rituels de déconnexion que j’ai réussi à reprendre le contrôle de ma vie. Ces rituels sont mes bouées de sauvetage dans l’océan numérique.

1. La routine du soir pour une coupure nette

Ce que j’appelle ma “routine de décompression” est devenue sacrée. Vers 18h ou 19h, selon mes impératifs, je ferme mon ordinateur portable, je range mes affaires et je range mon téléphone portable loin de ma vue.

Il ne s’agit pas juste de l’éteindre, mais de le mettre dans un tiroir ou une autre pièce. Pour moi, le simple fait de le voir me tentait de le consulter.

Ensuite, je me tourne vers des activités qui n’ont rien à voir avec le travail : lire un roman, faire du sport, cuisiner un bon plat, ou simplement passer du temps de qualité avec ma famille.

Au début, j’ai ressenti un manque, comme une dépendance, mais très vite, le bien-être et la tranquillité d’esprit que cette coupure nette m’apportaient ont pris le dessus.

Mon sommeil s’est amélioré, et je me sentais réellement reposée le matin. C’est une petite action, mais avec un impact immense sur la qualité de vie.

2. Des week-ends sans écrans professionnels

Les week-ends étaient autrefois une extension de ma semaine de travail. Je me levais avec l’anxiété des e-mails en attente et passais des heures à rattraper le retard.

Cela m’empêchait de profiter pleinement de mon temps libre et de recharger mes batteries. Aujourd’hui, je m’interdis formellement de consulter mes e-mails professionnels ou de travailler le week-end.

Sauf urgence absolue, bien sûr, mais ces cas sont finalement très rares. J’ai remarqué que la plupart des “urgences” pouvaient attendre le lundi matin.

J’utilise ce temps pour me reconnecter à mes passions, mes amis, la nature. Que ce soit une randonnée en forêt, une visite de musée, ou juste un café en terrasse avec un ami, ces moments sont vitaux.

Ils me permettent de revenir au bureau le lundi matin l’esprit clair et plein d’énergie, prêt à affronter une nouvelle semaine avec une perspective fraîche et renouvelée.

C’est le vrai secret pour éviter le burn-out et maintenir une flamme créative.

Intégrer le mouvement et la pleine conscience au quotidien

Quand on passe ses journées devant un ordinateur, la tentation de l’immobilité est grande. Moi-même, j’ai longtemps négligé mon corps, privilégiant les heures de travail acharné à toute forme d’activité physique.

Les douleurs au dos, les maux de tête et la fatigue chronique sont devenus mes compagnons. C’est un jour, en me sentant particulièrement lourde et léthargique, que j’ai réalisé l’urgence de bouger.

Le corps et l’esprit sont intrinsèquement liés, et prendre soin de l’un nourrit l’autre. Intégrer de petites pauses actives et des moments de pleine conscience n’est pas un luxe, c’est une nécessité pour maintenir sa vitalité et sa clarté mentale, surtout dans un secteur aussi exigeant que le commerce international.

J’ai commencé par de petites choses, et les résultats ont été incroyablement motivants.

1. Les micro-pauses actives pour recharger les batteries

Finies les heures ininterrompues devant l’écran ! J’ai mis en place un système simple : toutes les heures, je me lève et je fais quelques étirements, une petite marche rapide de cinq minutes dans la pièce, ou je monte et descends les escaliers.

Parfois, c’est juste le fait d’aller chercher un verre d’eau loin de mon bureau. Ces micro-pauses ne durent que quelques minutes, mais elles sont incroyablement efficaces pour rompre la monotonie, relancer la circulation sanguine et éviter la fatigue oculaire.

Je me suis rendu compte que même cinq minutes loin de l’écran pouvaient rafraîchir mon esprit et me permettre de revenir à ma tâche avec une énergie renouvelée.

C’est une méthode simple, discrète et qui ne demande aucune préparation particulière, mais dont les bénéfices sur la concentration et l’humeur sont non négligeables.

Essayez, vous serez surpris !

2. La pleine conscience pour gérer le stress

Le stress est une composante inévitable du commerce international, avec ses hauts et ses bas, ses délais serrés et ses imprévus. Au lieu de le laisser m’envahir, j’ai appris à l’observer grâce à la pleine conscience.

Quelques minutes par jour, je me concentre sur ma respiration, j’observe mes pensées sans les juger, et je reviens au moment présent. Que ce soit avant une réunion importante, après un e-mail stressant, ou simplement pour me recentrer, ces exercices m’aident à prendre du recul.

Cela m’a appris à ne pas réagir de manière impulsive aux situations difficiles, mais plutôt à choisir ma réponse. La pleine conscience n’a pas éliminé le stress de ma vie, loin de là, mais elle m’a donné les outils pour le gérer de manière plus saine, sans le laisser dicter mes émotions ou mes décisions.

C’est une pratique qui a transformé ma perception du travail et de la vie.

L’art de déléguer et de dire “non” stratégiquement

J’ai longtemps porté le poids du monde sur mes épaules, croyant qu’être indispensable signifiait tout faire soi-même. Dans le commerce international, où les enjeux sont souvent importants, cette mentalité est particulièrement tenace.

“Personne ne fera le travail aussi bien que moi”, “Ça ira plus vite si je le fais moi-même”, sont des phrases qui résonnaient souvent dans ma tête. Pourtant, cette approche m’a menée à l’épuisement et à une productivité paradoxalement plus faible.

J’ai compris que la véritable force ne résidait pas dans la capacité à tout gérer, mais dans l’intelligence de savoir quand et comment lâcher prise. Apprendre à déléguer efficacement et à refuser des demandes non essentielles est devenu un pilier de mon équilibre.

1. Déléguer pour mieux régner

Déléguer n’est pas un signe de faiblesse, mais de leadership. J’ai mis du temps à m’en convaincre. Au début, j’avais peur de perdre le contrôle, ou que la qualité du travail en souffre.

Mais en confiant certaines tâches à mes collègues ou à des équipes support, j’ai libéré un temps précieux pour me concentrer sur les missions à plus forte valeur ajoutée, celles où mon expertise est vraiment indispensable.

La clé, c’est de bien former les personnes, de leur donner les outils nécessaires et de leur faire confiance. J’ai été agréablement surprise de voir à quel point d’autres pouvaient exceller là où je m’épuisais.

Cela a non seulement allégé ma charge de travail, mais a aussi permis de développer les compétences de mon équipe. C’est une situation gagnant-gagnant qui renforce la cohésion et l’efficacité globale.

2. Maîtriser le “non” élégant et efficace

Dire “non” sans culpabilité, c’est un super-pouvoir. Je ne parle pas d’un “non” sec et abrupt, mais d’un “non” réfléchi, qui protège vos priorités et votre temps.

Lorsque j’étais jeune cadre, chaque demande était un “oui” par défaut, par peur de déplaire ou de paraître peu engagée. C’est une voie rapide vers le burn-out.

Aujourd’hui, avant d’accepter une nouvelle tâche, je me pose trois questions :

  1. Est-ce que cela correspond à mes objectifs prioritaires actuels ?
  2. Ai-je réellement le temps et les ressources pour le faire correctement sans me surcharger ?
  3. Quel serait l’impact d’un refus poli sur la relation ou le projet ?

Souvent, un “non” accompagné d’une explication brève ou d’une suggestion alternative est mieux reçu qu’un “oui” qui mène à un travail bâclé ou à un retard.

J’ai appris que les gens respectent davantage ceux qui connaissent leurs limites et qui gèrent leur temps avec intégrité. C’est une compétence cruciale pour quiconque veut survivre et s’épanouir dans un environnement à haute pression.

Les bénéfices tangibles d’un équilibre retrouvé

Lorsque l’on parle de bien-être, beaucoup pensent que c’est une sorte de bonus agréable, mais non essentiel. J’ai toujours eu cette idée que la performance était inversement proportionnelle au temps passé hors du bureau.

Cependant, mon expérience personnelle m’a démontré l’exact contraire. Un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée n’est pas seulement bénéfique pour notre santé mentale et physique ; il a un impact direct et mesurable sur notre efficacité, notre créativité et notre satisfaction au travail.

C’est une véritable stratégie de performance à long terme, qui m’a permis de me sentir plus énergique, plus inspirée et finalement, plus efficace dans mes tâches quotidiennes.

Le mythe du super-héros qui ne dort jamais est non seulement irréaliste, mais surtout contre-productif.

1. Amélioration de la productivité et de la créativité

C’est un paradoxe que j’ai mis du temps à accepter : moins je travaillais d’heures exténuantes, plus ma productivité augmentait. Lorsque vous êtes reposé, votre esprit est plus alerte, votre capacité de concentration est décuplée, et les idées innovantes affluent plus facilement.

J’ai remarqué que les solutions aux problèmes complexes me venaient souvent pendant mes pauses ou mes moments de déconnexion. Avant, en étant constamment sous pression, mon cerveau était en mode survie, incapable de penser “outside the box”.

Aujourd’hui, avec un esprit clair, je suis capable de prendre de meilleures décisions, de voir les opportunités là où je ne les voyais pas avant, et d’aborder les défis avec une énergie renouvelée.

2. Une meilleure gestion du stress et des relations

L’équilibre, c’est aussi un amortisseur de stress. Quand on sait qu’on a du temps pour soi, pour ses passions, pour ses proches, les pics de stress professionnels deviennent plus gérables.

J’étais autrefois irritable et sur la défensive, la fatigue chronique ayant raison de ma patience. Mes relations avec mes collègues et ma famille en pâtissaient.

En reprenant le contrôle de mon temps, j’ai retrouvé ma bonne humeur, ma patience, et ma capacité d’écoute. Mes interactions professionnelles sont devenues plus positives, et mes relations personnelles plus épanouissantes.

C’est un cercle vertueux : moins de stress personnel se traduit par une meilleure performance au travail, ce qui réduit le stress lié au travail, et ainsi de suite.

Tableau récapitulatif des stratégies clés pour un équilibre durable

Pour mieux visualiser l’impact de ces changements, voici un aperçu des méthodes que j’ai adoptées et de leurs bénéfices concrets. J’espère que cela vous donnera des pistes pour démarrer votre propre transformation vers un équilibre plus serein.

C’est un voyage qui en vaut la peine, croyez-moi !

Stratégie Clé Mise en Pratique Bénéfices Observés (Mon Expérience)
Définir des limites claires Heures de travail fixes, non-consultation des e-mails en dehors Moins d’anxiété, meilleure qualité de sommeil, respect accru par les collègues
Pratiquer le “deep work” Blocs de concentration sans distraction, notifications coupées Productivité accrue, meilleure qualité du travail, sentiment d’accomplissement
Rituels de déconnexion Rangement du téléphone, activités hors travail le soir et le week-end Esprit plus clair, amélioration des relations personnelles, énergie renouvelée
Micro-pauses actives Étirements, marches courtes toutes les heures Réduction de la fatigue physique, meilleure concentration après la pause
Pleine conscience Quelques minutes de méditation ou respiration consciente quotidienne Meilleure gestion du stress, décisions plus posées, clarté mentale
Déléguer stratégiquement Confier les tâches à faible valeur ajoutée ou celles que d’autres peuvent faire Gain de temps pour les missions prioritaires, développement de l’équipe, moins de surcharge
Maîtriser le “non” Refuser poliment les demandes qui ne correspondent pas aux priorités Protection de mon temps et énergie, respect de mes limites, focalisation sur l’essentiel

Construire un environnement de soutien et d’épanouissement

L’isolement est un piège facile quand on est pris dans le tourbillon du travail. J’ai longtemps pensé que mes défis étaient uniques et que je devais les résoudre seule.

Cette mentalité m’a rendue vulnérable au burn-out. Pourtant, j’ai réalisé que partager ses expériences, demander de l’aide et s’entourer de personnes qui comprennent ces défis n’est pas un signe de faiblesse, mais une force immense.

Dans le commerce international, où les cultures et les fuseaux horaires se mélangent, avoir un réseau de soutien est absolument vital. Cela m’a permis de me sentir moins seule, d’obtenir des perspectives différentes et de trouver des solutions auxquelles je n’aurais jamais pensé par moi-même.

1. L’importance du réseau professionnel bienveillant

J’ai commencé à me reconnecter avec d’anciens collègues, à participer à des événements de l’industrie non pas pour prospecter, mais pour échanger sur nos réalités quotidiennes.

J’ai été surprise de voir à quel point d’autres personnes partageaient les mêmes luttes que moi. Ces conversations ont été une bouffée d’air frais. Écouter leurs stratégies, partager mes propres astuces, cela a créé un sentiment d’appartenance et de camaraderie.

Ce n’est pas seulement un réseau pour les affaires, c’est un réseau de soutien humain. Ces échanges m’ont aidée à relativiser mes problèmes, à me sentir comprise et à trouver des mentors informels qui m’ont guidée dans mes moments de doute.

C’est un investissement dans votre bien-être autant que dans votre carrière.

2. Le rôle des proches et du cercle privé

Vos proches sont votre première ligne de défense contre le stress professionnel, mais ils ont aussi besoin d’être informés et compris. J’ai appris à communiquer ouvertement avec ma famille et mes amis sur mes défis, mes succès et surtout mes besoins.

Quand j’étais épuisée, je ne voulais pas le montrer, je me murais dans le silence. Mais cela ne faisait qu’empirer les choses. Quand j’ai commencé à leur expliquer pourquoi j’avais besoin de déconnecter, pourquoi j’étais parfois moins disponible, ils ont été incroyablement compréhensifs et solidaires.

Ils sont devenus mes alliés dans ma quête d’équilibre. Passer du temps de qualité avec eux, sans écran ni préoccupation professionnelle, est devenu mon plus grand luxe et ma source d’énergie la plus puissante.

C’est dans ce refuge personnel que je recharge mes batteries pour affronter les défis du monde extérieur.

Faire de l’équilibre une priorité carrière et vie personnelle

Il fut un temps où le terme “équilibre vie pro/vie perso” me semblait un concept lointain, presque un rêve inaccessible pour quelqu’un dans mon domaine.

On nous apprend que pour réussir dans le commerce international, il faut être un guerrier, prêt à sacrifier son temps personnel sur l’autel de la performance.

J’ai longtemps adhéré à cette idée toxique. Cependant, les années m’ont montré que cette voie mène inévitablement à l’épuisement, à une perte de passion et, paradoxalement, à une baisse de l’efficacité à long terme.

Ma vision a évolué : l’équilibre n’est pas un compromis, mais une condition essentielle à la performance durable et à un épanouissement profond. Faire de cet équilibre une priorité, c’est investir en soi, et c’est le meilleur investissement qu’on puisse faire pour sa carrière et sa vie.

1. Redéfinir la réussite selon ses propres termes

J’ai arrêté de courir après une définition de la réussite dictée par d’autres. Pour moi, la vraie réussite, ce n’est plus seulement un chiffre d’affaires ou une promotion.

C’est aussi la capacité à se sentir bien dans sa peau, à avoir du temps pour ses passions, à entretenir des relations enrichissantes, et à se sentir en paix avec soi-même à la fin de la journée.

Cela a demandé un profond travail d’introspection pour identifier ce qui était vraiment important pour moi, au-delà des attentes sociétales ou professionnelles.

Une fois mes propres valeurs claires, mes décisions sont devenues plus alignées, et j’ai arrêté de me sentir coupable de ne pas être “toujours sur le pont”.

C’est un voyage personnel, mais qui est fondamental pour trouver un sens à ce que l’on fait.

2. Agir en modèle pour son entourage professionnel

L’un des impacts les plus gratifiants de cette transformation a été de voir comment mon changement a pu inspirer d’autres personnes. En montrant l’exemple, en ne répondant pas aux e-mails à des heures indues, en prenant mes pauses, en parlant ouvertement de l’importance de déconnecter, j’ai constaté un léger changement dans l’attitude de mon équipe et même de mes supérieurs.

Les cultures d’entreprise évoluent lentement, mais chaque petite action compte. Si chacun d’entre nous commence à prioriser son bien-être, nous pourrions collectivement créer un environnement de travail plus sain et plus durable.

Mon espoir est que mon expérience puisse servir de preuve qu’il est possible de s’épanouir dans un secteur exigeant sans sacrifier sa vie personnelle.

C’est un message que je m’efforce de partager, car je crois sincèrement que l’avenir du travail réside dans cet équilibre.

En guise de conclusion

Pour ma part, cette quête d’équilibre n’est pas une ligne d’arrivée, mais un cheminement quotidien. Elle m’a appris l’importance de l’autocompassion et la puissance de petits ajustements constants.

Ne cherchez pas la perfection du jour au lendemain, mais plutôt la progression et la bienveillance envers vous-même. En fin de compte, se sentir bien, être productif sans s’épuiser, et profiter pleinement de chaque aspect de sa vie, c’est cela la vraie réussite à mes yeux.

Et je vous promets que le jeu en vaut la chandelle.

Bon à savoir

1.

Utilisez des applications de gestion du temps : Des outils comme Forest ou la technique Pomodoro peuvent vous aider à rester concentré et à planifier des pauses régulières. J’ai constaté que leur utilisation me rendait plus disciplinée.

2.

Créez un espace de travail dédié : Avoir un lieu spécifique pour travailler aide votre cerveau à faire la distinction entre “travail” et “repos”. Même un coin de table peut faire la différence et améliorer votre concentration.

3.

Priorisez votre sommeil : C’est la fondation de tout. Un manque de sommeil impacte directement votre concentration, votre humeur et votre capacité à gérer le stress. C’est l’investissement le plus rentable pour votre productivité et votre bien-être général.

4.

Planifiez vos moments de “rien faire” : Oui, vous avez bien lu ! Bloquez des créneaux dans votre agenda pour des activités non productives, juste pour le plaisir et la détente. C’est essentiel pour recharger vos batteries créatives et mentales.

5.

N’ayez pas peur de demander de l’aide : Que ce soit à un collègue, un mentor ou un ami, partager vos défis peut alléger le fardeau et ouvrir des portes vers des solutions inattendues. J’ai souvent été surprise par la générosité et le soutien des autres.

Points clés à retenir

Pour bâtir une carrière épanouissante sans sacrifier votre bien-être, priorisez la définition de limites claires, l’intégration de pauses actives et de pleine conscience, ainsi que l’art de déléguer et de dire “non” stratégiquement.

Ces piliers vous permettront de cultiver un équilibre durable, d’améliorer votre productivité et de redéfinir la réussite selon vos propres termes, en agissant en modèle pour votre entourage.

Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖

Q: Comment, concrètement, peut-on établir des limites saines face à cette connexion permanente que le télétravail et les fuseaux horaires imposent, sans paraître indisponible ou moins engagé ?

R: Ah, c’est LA question qui me hante chaque soir ! J’ai moi-même dû apprendre à l’ancienne, parfois à mes dépens, que la disponibilité 24h/24 ne rime pas avec efficacité.
Le premier pas, c’est de se fixer des ‘heures sacrées’ pour soi. Mon truc ? J’ai instauré une règle simple : après 19h, sauf urgence vitale (et j’insiste sur “vitale”, pas “négociation de dernière minute qui peut attendre 9h du matin”), l’ordinateur est fermé, les notifications pro sont coupées.
C’est radical, oui, mais ça m’a sauvé les week-ends et mes soirées avec ma famille. Ça demande une communication claire avec son équipe et ses clients : expliquer qu’on est très engagé, mais qu’on travaille aussi pour la durée, pas pour le sprint.
Au début, on a peur de rater quelque chose, d’être jugé. Mais croyez-moi, la qualité de votre travail et votre lucidité le lendemain sont mille fois meilleures quand vous avez vraiment pu déconnecter.
Il faut se rappeler que la productivité ne se mesure pas au nombre d’heures passées devant un écran, mais à l’efficacité de ces heures.

Q: Dans ce tourbillon incessant du commerce international, où chaque jour apporte son lot de nouvelles urgences, comment peut-on réellement gérer la pression et éviter de sombrer dans l’épuisement, le fameux burnout ?

R: Oh, le burnout… j’ai frôlé cette ligne rouge plus d’une fois. C’est une bête insidieuse qui grignote votre énergie sans que vous vous en rendiez compte, jusqu’à ce qu’il soit presque trop tard.
Pour moi, le déclic a été de comprendre que ma santé n’était pas négociable, qu’aucun contrat au monde ne valait la peine de la sacrifier. La première chose, c’est d’écouter son corps : les douleurs au dos, les insomnies à répétition, cette irritabilité latente…
ce sont des signaux ! J’ai intégré des micros-pauses dans ma journée : une promenade de 10 minutes dehors pour prendre l’air frais, un café pris loin de mon bureau, ou même quelques minutes de méditation guidée sur mon téléphone.
Ça ne prend rien sur la journée et ça fait des miracles pour la concentration. Et puis, il y a le sport. Pas besoin d’être un athlète, juste de bouger !
Une séance de boxe pour défouler la frustration accumulée, ou simplement de la marche rapide en écoutant un bon podcast. Enfin, et c’est crucial : ne pas avoir peur de dire non.
Non à une réunion de plus si votre planning est déjà saturé, non à une tâche qui n’est pas prioritaire et qui peut attendre. C’est difficile au début, mais c’est une question de survie.

Q: Beaucoup de mes collègues ou moi-même pensons qu’il est impossible d’être vraiment performant dans le commerce international sans sacrifier sa vie personnelle. Est-ce vraiment une utopie de vouloir les deux, ou y a-t-il des stratégies concrètes pour y parvenir ?

R: Non, non, et mille fois non ! C’est le mythe le plus dangereux que le monde pro nous a vendu. J’ai compris à mes dépens que plus je m’épuisais à vouloir être partout, tout le temps, moins j’étais efficace.
La clé, c’est la qualité et la stratégie, pas la quantité. Ma stratégie numéro un : une planification ultra-rigoureuse. Chaque soir, je prends 15 minutes pour planifier ma journée du lendemain, en identifiant mes trois “big rocks”, les tâches absolument prioritaires.
Je bloque des créneaux dans mon agenda pour elles, et je ne déroge pas. Deuxième point crucial : apprendre à déléguer et à faire confiance. J’ai un jour refusé de prendre un vol de dernière minute pour une négociation capitale à Tokyo, parce que mon fils avait son premier spectacle de fin d’année.
J’ai délégué à un jeune collègue avec toutes les cartes en main. Non seulement il a géré ça brillamment, mais ça a aussi montré à mon équipe que je faisais confiance, et que ma vie personnelle comptait.
Troisièmement : une communication transparente. Dire clairement “je suis disponible de telle heure à telle heure” ou “je ne serai pas joignable pendant ma pause déjeuner” crée un cadre clair et incite les autres à respecter vos limites.
L’équilibre, ce n’est pas être à 50/50 chaque jour, c’est une danse, un ajustement constant, mais c’est absolument vital et réalisable pour quiconque ose réclamer son droit au bien-être.